Au cours des journées ensoleillées, les éoliennes en fonctionnement provoquent des ombres mobiles du fait de la rotation des pales. Des effets déplaisants peuvent être perçus au niveau des plus proches habitations. Il n’existe pas en France de valeurs réglementaires concernant la perception du phénomène d’ombres portées. La seule réglementation applicable concerne les bâtiments à usage de bureaux implantés à moins de 250 mètres d’une éolienne. Pour ces derniers, l’exploitant du parc doit démontrer que l’ombre projetée de l’aérogénérateur n’impacte pas plus de 30 heures par an et 30 mn par jour le bâtiment. Ce seuil est basé sur le “Cadre de référence pour l’implantation d’éoliennes en Région wallonne”, basé lui-même sur le modèle allemand, qui font état d’un seuil de tolérance de 30 heures par an et d’une demi-heure par jour calculé sur la base du nombre réel d’heures pendant lesquelles le soleil brille et pendant lesquelles l’ombre est susceptible d’être projetée sur l’habitation. »
Suivant la configuration des lieux (localisation des riverains par rapport aux éoliennes, topographie, présence de masques visuels,…) et les attentes du Maître d’Ouvrage, nous sommes en mesure de réaliser une analyse fine du phénomène d’ombres portées sur un périmètre pouvant atteindre un kilomètre autour du projet éolien.
L’analyse que nous sommes en mesure de produire est conduite en deux temps :
– Une analyse simple renseignant les périodes de l’année et les périodes de la journée au cours desquelles le phénomène d’ombres portées est potentiellement perçu chez les riverains, puis le nombre maximal d’heures par an où le phénomène est observé ;
– Une analyse experte prenant en compte les facteurs d’atténuation tels que l’ensoleillement (à partir de la répartition de l’ensoleillement et de la fraction d’insolation), la vitesse du vent (en considérant la fréquence cumulée des arrêts d’éoliennes faute de vents ou pour des vents très forts), la direction du vent ou les écrans végétaux.